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D’un bout à l’autre du pays, la collecte des matières recyclables offre une deuxième vie aux objets de plastique à usage unique. Cela dit, certains plastiques sont de qualité si faible (les sacs d’épicerie, par exemple) que leur recyclage n’est pas rentable. Actuellement, au Canada, moins de 11 % des matières admissibles sont effectivement recyclées. Ce faible pourcentage s’explique par les obstacles auxquels est confrontée l’industrie du recyclage.

Mais grâce à GreenMantra Technologies, de Brantford, en Ontario, l’espoir renaît : sa technologie brevetée transforme les plastiques de qualité inférieure en cires et lubrifiants industriels. Les déchets de plastique sont réduits à leur forme moléculaire, transformés, puis mélangés dans des produits comme l’asphalte, l’encre, l’adhésif et le revêtement.

D’après les prévisions, 12 milliards de tonnes métriques de plastique sur la planète finiront au dépotoir (et dans les océans!) d’ici 2050. C’est donc peu dire que la technologie de GreenMantra répond à un intérêt international. La Ville de Vancouver, qui a ajouté sa cire à son mélange pour revêtement bitumineux, a été l’un de ses premiers clients.

Les programmes gouvernementaux ont aussi joué un rôle important dans le démarrage de l’entreprise, qui a reçu plus de 4 millions de dollars en investissements de départ de Technologies du développement durable Canada et, en 2013, 750 000 $ de FedDev Ontario pour étendre ses activités commerciales.

L’entreprise a, par ailleurs, obtenu de l’aide de MaRS, un carrefour d’innovation soutenu par le gouvernement, qui l’a aidée à peaufiner son plan d’affaires et à rencontrer des investisseurs. Peu de temps après, elle avait amassé plus de 17 millions de dollars en capital-risque provenant du secteur privé.

GreenMantra a également décidé de s’attaquer au problème grandissant des déchets de polystyrène en créant une technologie qui les décompose en petits morceaux pour en faire un produit tout autre et tout aussi utile.

Qui plus est, elle vient de bâtir une usine de démonstration pour sa technologie de transformation de polystyrènes en polymères styréniques, que le secteur de l’impression peut utiliser dans les encres et les revêtements. Actuellement, ces derniers sont faits de combustibles fossiles.

Suprarecyclage et réduction des émissions de gaz à effet de serre : voilà l’ingéniosité canadienne au service de l’environnement.


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